La vie n’est pas un long fleuve tranquille et est jalonnée de difficultés diverses, tant sur le plan personnel, sentimental, émotionnel, que sur le plan professionnel.

Nous y faisons face dans la plupart des cas et trouvons des solutions adéquates, de bon sens.

Mais parfois, une difficulté perdure dans le temps, s’amplifie et se transforme en problème.

Et quoique l’on mette en place, avec le sentiment « d’avoir tout essayé », nous avons l’impression que le problème gonfle, envahit tout l’espace et l’on se sent désespéré, découragé, impuissant, comme pris au piège.

La thérapie brève stratégique est un modèle de résolution de problèmes relationnels, qu’ils soient entre nous et nous-même ou entre nous et les autres.

Elle s’intéresse aux interactions qui dysfonctionnent, qui génèrent des cercles vicieux, maintenant ainsi le problème.

Ainsi, en thérapie brève, « on ne soigne pas des personnes, mais des relations qui dysfonctionnent » – Paul Watzlawick –

Cette méthode pragmatique de résolution de problèmes et d’apaisement des souffrances est née à la fin des années 50 à Palo Alto (ville de Californie).

Ce sont les travaux de scientifiques pluridisciplinaires, dont l’anthropologue Grégory Bateson, sur la théorie de la communication et de la cybernétique et leurs domaines d’application, qui ont amené la création du MRI en 1959 (Mental Research Institute) et du premier centre de thérapie brève en 1967.